Dépose des amalgames

Déposes des amalgames dentaires métalliques : pourquoi et comment les réaliser.

    1. L’extrême toxicité des matériaux dentaires métalliques

    Les matériaux dentaires métalliques sont extrêmement toxiques. Il était affirmé jusqu’à ces dernières années qu’ils étaient relativement bien tolérés, le seul facteur annoncé être en cause dans leur toxicité étant l’érosion des métaux utilisés (mercure, nickel, cuivre, étain) induite par la mastication. Aujourd’hui nous n’en sommes plus là. De très nombreuses études ont démontré l’extrême toxicité des amalgames dentaires métalliques. Les phénomènes toxiques se sont amplifiés probablement sous l’effet des CEM, car les métaux incriminés dont le mercure font « antenne ». Ainsi est-il créé en bouche des courants galvaniques extrêmement toxiques car libérant en petite quantité mais de façon permanente des ions métalliques, dont en particulier du mercure sous forme de gaz, l’ethylmercure.

    Or il est aujourd’hui démontré scientifiquement que de tels métaux et en particulier le mercure peuvent être causalement responsables (1) d’affections dégénératives du système nerveux telles que l’autisme chez l’enfant, et la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques et la sclérose latérale amyotrophique chez l’adulte, (2) de maladies auto-immunes telles le Lupus érythémateux et la sclérodermie et peut-être même (3) de certains cancers.

      2. Le rôle du mercure dans la genèse du MCS

      De même un rôle du mercure dans l’apparition du MCS en association au SICEM et a fortiori à l’EHS est hautement probable. L’explication en serait que l’ethylmercure (sous la forme de gaz) pénétrerait dans la gaine de Schwann du nerf olfactif, à partir de ses terminaisons nasales, et passerait dans le bulbe olfactif pour gagner le rhinencéphale, là où siège le système limbique, ou il y créerait un premier foyer de neuro-inflammation.

      Ainsi le nerf olfactif, comme indiqué précédemment, constitue-t-il l’ouverture naturelle de la barrière hémato-encéphalique. En outre, à cette ouverture naturelle peut s’y associer une ouverture artificielle sous l’effet des CEM et/ou de certains produits chimiques toxiques présents dans le sang. Or il en résulte qu’une fois ouverte, cette barrière est capable de mettre en contact direct les substances toxiques présentes dans le sang avec le tissu cérébral, y compris donc avec certains neurones. Ce mécanisme d’ouverture naturelle est donc différent de celui acquis artificiellement par les CEM et/ou les produits chimiques, lipophiles, liposolubles, présents dans le sang ; mais les deux mécanismes en cause se potentialisent au niveau cérébral, puisque l’ouverture artificielle de la barrière sous l’effet des CEM permet elle aussi de mettre les substances toxiques éventuellement présentes dans le sang en contact avec le tissu nerveux. D’où l’hypothèse d’une entité clinico biologique commune rassemblant EHS et MCS.

        3. Arguments en faveur du rôle toxique des matériaux métalliques en bouche et de leur rôle favorisant dans la genèse de l’EHS et du MCS

        A partir de l’étude de notre série de malades atteints d’EHS et/ou de MCS, il apparaît clairement que les métaux contenus dans les amalgames dentaires métalliques et les prothèses dentaires métalliques pourraient être un facteur favorisant la genèse à la fois du MCS et de l’EHS, en potentialisant la survenue des phénomènes d’intolérance.

        Les arguments sont les suivants :

        1. Plus de 50% des malades venus consulter pour EHS ou MCS présentent ou ont présenté pendant de nombreuses années (pour certains depuis la petite enfance ou l’adolescence) des amalgames dentaires.
        2. Certains malades présentent ou présentaient un très grand nombre d’amalgames et parfois jusqu’à 6 à 10 couronnes !
        3. Un certain nombre d’entre eux ayant eu un test au DMPS (ou au DMSA) présentaient dans les urines des taux élevés de mercure, plomb, nickel, étain, etc…
        4. La dépose sous contrôle strict des amalgames dentaires métalliques et leur remplacement par des matériaux non métalliques (résines, céramiques…) ont amélioré la symptomatologie clinique et biologique de ces malades. Dans quelques cas il a pu en outre être montré qu’une telle dépose supprimait les courants galvaniques en bouche et chez un plus grand nombre d’entre eux, on a pu observer les conséquences cliniques positives de cette dépose en raison de la disparition du goût métallique en bouche, et des douleurs maxillaires, voire d’un trismus s’il existait initialement, tout en amoindrissant parfois de façon nette certains des autres symptômes associés à l’EHS et/ou au MCS.

          4. Rappel concernant les amalgames, couronnes et autres éléments de reconstitution dentaire

          Ce résumé dérive d'un texte rédigé par le Dr Gérard Dieuzaide, dentiste à Toulouse.

          La dentisterie moderne utilise de très nombreux métaux et matériaux. Il s'agit de composés physicochimiques pour lesquels il est plus tenu compte de leurs qualités techniques que de leur biocompatibilité.

          a) Les amalgames

          Seuls les amalgames (parfois appelés "plombages", bien que ne contenant pas de plomb) contiennent toujours du mercure. Les amalgames sont un mélange de métaux en poudre et de mercure liquide utilisé pour le traitement des caries. Généralement ils contiennent 50% de mercure métallique et 50% de poudre d'alliage consituée dans des proportions variables, d'argent (40%), de cuivre et dans des proportions plus faibles d'autres métaux tels que le zinc. Les amalgames se façonnent aisément et durcissent rapidement.

          Les métaux peuvent être à l'origine d'un phénomène d'électrolyse et ainsi créer des courants galvaniques en bouche, certains métaux ou alliages faisant anodes, d'autres cathodes, la salive servant d'électrolytes comme dans une pile. Les ions ainsi formés se déplacent et peuvent polluer l'organisme. Ils peuvent d'autre part se former sous l'effet des CEM extérieurs, érodant ainsi les matériaux metalliques mis en bouche. Parmi ces métaux le mercure est un poison extrêmement toxique.

          b) Les couronnes métalliques

          Il s'agit toujours d'alliages complexes consitués de différents métaux : argent, or, platine, palladium, gallium, cobalt, nickel, etc.. selon des formules différentes, mais sans jamais contenir de mercure. Sous les couronnes peuvent se trouver de façon non visible différents matériels (vis, pivots, moignons, inlay core), constitués de différents métaux, parfois de résines complexes. Les couronnes peuvent être visibles, mais le plus souvent étant recouvertes de céramique -il s'agit de couronnes céramo-métalliques - ou de résine, elles ne le sont pas.

          c) Les implants dentaires

          Ils sont généralement en titane pur, parfois allié à de l'aluminium.

          d) Les fils ou bagues d'orthodontie

          Ils contiennent tous du nickel. Le nickel fait toujours antenne. Il est regrettable qu'il soit utilisé chez l'enfant.

          e) Les appareils amovibles

          Utilisés en cas d'édentation partielle ou totale, ils peuvent être en résine seule ou en résine armée de métal et le cas échéant être accroché aux dents restantes par des crochets métalliques.

          Tous ces alliages métalliques en bouche, quels qu’ils soient, peuvent créer un écho électromagnétique, les alliages en or et titane y compris. Les caractéristiques physiques de cette émission dépendent  de la nature de l’alliage. Leur pathogénicité dépendra de la susceptibilité du sujet au signal. Cet effet délétère est majoré par les champs électromagnétiques extérieurs, les métaux faisant antenne. Les effets électromagnétiques des amalgames métalliques comme ceux contenant du nickel  sont  toujours nuisibles et c’est à ce titre que ces matériaux doivent être évités.

            5. Dépose des amalgames

            Compte tenu des effets toxiques directs ou indirects des matériaux métalliques qu'ils contiennent  (génération des courants galvaniques en bouche par électrolyse ou par effet antenne), une dépose des amalgames est indispensable. Cependant toute dépose ne peut se faire sans précaution, sous peine de libérer les métaux toxiques en particulier l’ethylmercure en bouche et ainsi favoriser leur passage dans le sang et leur pénétration, par le biais du nerf olfactif dans le cerveau, et par conséquent d’aggraver les symptômes clinicobiologiques d’EHS et/ou de MCS.

            Pour le Dr Dieuzaide, il n'est pas nécessaire de réaliser la dépose un à un, mais peut se faire quadrant par quadrant, autrement dit, hémiarcade par hémiarcade. Par contre il est indispensable de réaliser la dépose selon un protocole rigoureux, protégeant à la fois le malade et le dentiste de la libération des métaux. Or ce type de dépose ne peut être effectué que par certains dentistes, choisis en fonction de leur spécialisation et expérience à respecter un tel protocole. Car les risques sont ici l’aggravation de l’électrosensibilité au décours de la dépose, si celle-ci n’a pas été réalisée avec les protections d’usage.

            Les problèmes de coût sont d'autre part souvent un facteur limitant, de même que la qualité des dentistes pratiquant la dépose dans de bonnes conditions, celle-ci dans tous les cas devant être précédée d’une mesure des courants galvaniques en bouche et du choix des matériaux compatibles qui seront utilisés en remplacement des amalgames déposés. 

              6. Quel protocole de dépose utiliser

              La dépose d’amalgame doit être effectuée avec précaution par un dentiste averti afin de limiter les quantités de vapeur inhalées ou ingérées au cours de cette intervention; celle-ci d'autre part est à éviter chez des patientes en période de grossesse ou d’allaitement (avis du Conseil Supérieur de l’Hygiène Publique, 19 mai 1998 ; rapport de l’AFSSAPS sur les amalgames dentaires, octobre 2005).

              L’IAOMT (International Academy of Oral Medicine and Toxicology), association américaine internationale regroupant des médecins, dentistes et toxicologues, a établi un protocole de dépose des amalgames dentaires. Au niveau français,  l’Association "Non au mercure dentaire" a listé les « précautions à prendre pour tout travail sur amalgame », document disponible sur le site internet de l’association.

              Les principales recommandations issues de ces travaux, qui ne sont qu’indicatives, sont les suivantes :

              1. Protection individuelle du patient et du praticien avant l’intervention : port d’un masque au charbon pour éviter l’inhalation de vapeurs mercurielles, protection de la peau et des yeux pour éviter tout contact avec des débris éventuels.

              2. Utilisation d’un champ opératoire en latex (digue), et si possible d’un système d’aspiration (aspirateur chirurgical) pendant toute la durée de l’intervention, l’idéal étant de recourir à un dispositif Clean-Up.

              3. Découpe de l’amalgame en sections (et non pulvérisation de l’amalgame avec la fraise).

              4. Maintien durant la découpe d’une vaporisation d’eau constante pour refroidir l’air et ainsi réduire la quantité de vapeur mercurielle émise.

              5. Rinçage abondant de la bouche au cours et après l’intervention : il est conseillé de procéder à un bain de bouche au charbon actif, puis de faire des prises régulières de charbon actif par la suite afin de capter des particules mercurielles qui auraient pu être ingérées.

                7. Quand effectuer la dépose et par qui.

                Le protocole est comparable dans ses grandes lignes par exelple à celui utilisé à Toulouse par le Dr Dieuzaide :

                • Protection du praticien avant l’intervention : port d’un masque, protection des yeux.
                • Protection individuelle du patient : port d’un masque au charbon pour éviter l’inhalation de vapeurs mercurielles. Ce masque passe sous le nez et recouvre les yeux. Il doit être bien posé et bien plaqué pour éviter les fuites.
                • Boire de l’eau avec du charbon actif (4 cuillères à soupe par litre) et bains de bouche au charbon actif avant de commencer. Ce charbon actif par effet de pompe va absorber d’éventuels débris de mercure qui seraient présents en bouche ou dans le tube digestif.
                • Utilisation d’un dispositif Clean-Up, très facile à mettre en œuvre au bout de l’aspirateur chirurgical. Ce petit système encadre la dent sur laquelle travaille le dentiste et évite par effet d’aspiration les projections dans la cavité buccale de poussières d’amalgame et de vapeurs de mercure dans la cavité buccale et donc dans les poumons et le sang.
                • Découpe de l’amalgame en sections quand cela est possible pour éviter une pulvérisation et ses conséquences. Cela est difficile  pour les très petits amalgames mais possible grâce à des fraises à détourer très fines.
                • Vaporisation d’eau constante et abondante  pour refroidir l’amalgame et éviter son échauffement. On réduit ainsi la vapeur mercurielle émise. En effet le mercure est un métal liquide volatile qui s’évapore à partir d’un effet thermique au delà de 40 degrés.
                • Rinçage abondant de la bouche au cours et après l’intervention : il est conseillé de procéder à un bain de bouche au charbon actif, puis de faire des prises régulières de charbon actif par la suite pendant 6 jours afin de capter des particules mercurielles qui auraient été ingérées. Mais c’est surtout les vapeurs inhalées qui pourraient être dangereuses.

                Même si toutes les précautions sont prises lors de la dépose, celles-ci n’évitent pas toujours le risque d’exacerbation de l’électrohypersensibilité. D’autre part au plan thérapeutique, l’urgence de rétablir la normalité des paramètres biologiques et d’imagerie médicale perturbés (hypoperfusion cérébrale, hyperhistaminémie, hypovitaminose D, déficit en zinc, excès d’anticorps anti Hsp 27 et Hsp 70 et anti-O-myéline, anomalie de la mélatonine urinaire), afin d’éviter le plus possible l’aggravation de la symptomatologie clinique, la « mémorisation biologique » de ces perturbations et par conséquent l’aggravation de l’électrohypersensibilité.

                En outre la dépose nécessite la mesure des courants galvaniques en bouche, le choix des alliages non métalliques substitutifs, autrement dit des soins dentaires hautement spécialisés lesquels pourraient de plus dans certains cas nécessiter un encadrement protecteur par des séances de chélation et donc une approche médicale spécifique.

                Pour toutes ces raisons nous préférons débuter le traitement systémique (le traitement standard) le plus tôt possible et n’envisager la dépose des amalgames métalliques que dans un second temps. Une telle approche a aussi pour intérêt d’une part d’évaluer la réponse clinique au traitement systémique en l’état et d’autre part de préparer à froid la dépose des amalgames.

                Par qui la dépose doit-elle être réalisée ?

                La dépose doit-être effectuée le moment venu par des dentistes expérimentés, équipés pour mesurer les courants galvaniques en bouche ayant la possibilité de tester la compatibilité des matériaux de remplacement, et appliquant scrupuleusement le protocole mis en place pour réduire au maximum la diffusion toxique des métaux lourds ou dits lourds dans l’organisme des malades. L’ARTAC dispose d’une liste non exhaustive de ces praticiens laquelle peut être communiquée à la demande lors des consultations.

                  8. Les matériaux alternatifs

                  a) Les résines

                  Il s'agit de matériaux composites, c'est-à-dire constitués de deux composants au moins : un produit d'obturation, consistant en une résine à usage dentaire, qui est le composant chimiquement actif du composite, et un durcisseur.

                  L’ensemble réalisé se présente sous la forme d'une pâte molle déposée dans la dent par pression pour obturer la cavité. Le processus par lequel la pâte se transforme en matériau dur est dû à la polymérisation de cette résine. Le composite adhère à la dent par collage grâce à un adhésif préalablement appliqué. Plus de 40 substances peuvent entrer dans la composition du composite.

                  b) Les céramiques conventionnelles

                  Elles sont très nombreuses. Elles peuvent être à base d'oxyde de silicium et/ou d'oxyde d'aluminium. A noter que l'aluminium est très toxique pour l'organisme.

                  c) Les nouvelles céramiques

                  Il s'agit des zircones ou oxyde de zirconium, ou celles appelées de "basse fusion". Aujourd'hui très utilisées, elles peuvent être mal supportées en raison des vibrations qu'elles provoquent par effet cocktail. Certains alliages sont neutres et n'ont pas d'effet vibratoire toxique.

                    9. Les tests de biocompatibilité

                    Toute matière émet un rayonnement électromagnétique très faible, mais qui existe, sauf au zéro absolu. Les caractéristiques de ce rayonnement dépendent de la matière. Quand on enlève un amalgame ou une couronne il est bon de se préoccuper du matériau de remplacement pour faire en sorte qu’il soit bien ou mieux supporté que celui qui a été déposé.

                    Comment tester la compatibilité d’un matériau de reconstruction dentaire ?

                    Un point fondamental ici, encore largement incompris du point de vue électrophysiopathologique est que l'exposition à des CEM d'intensité aussi faible soit-elle en agissant sur le système tonique réflexe sont capables d'induire des tensions musculaires pouvant même aboutir à de brusques pertes de force musculaire, lesquelles disparaissent dès que le sujet n'est plus exposé. De telles tensions musculaires correspondent à la raideur de la nuque (et des trapèzes) que rapportent les malades lorsqu'ils sont exposés ou encore aux épisodes d'ictus paralytique transitoire tels que nous les avons décrits.

                    Ainsi différents tests cliniques de provocation appelés "tests posturaux" tels que les tests de rotation de la tête, des bras latéraux, des bras devant, de la jambe levée, existent-ils permettant la mise en évidence objective des effets directs des CEM sur la tonicité du système musculaire. C'est l'utilisation de ces tests telle que les pratiquent certains dentistes qui permettrait une étude clinique de la biocompatibilité des matériaux destinés à être mis en bouche, le malade tenant dans l'une de ses mains un échantillon du matériau testé et répondant de façon normale (matériau compatible) ou diminuée (matériau incompatible), à l'exécution des sollicitations musculaires demandées.

                      15 pourcent de réduction sur Immun'Age

                      Après plusieurs mois de négociation avec Osato Distribution, nous avons obtenu un code permettant l'obtention de 15% de réduction sur tous vos achats sur https//immunage.fr

                      Le code promo à utiliser pour cette réduction est le suivant: ARTAC15
                      Avec le lien direct suivant, le code s’applique automatiquement lors de la page de paiement: https://immunage.fr/discount/ARTAC15

                        Pour soutenir la recherche