Patients psychiatriques ?

Les malades se disant être EHS relèvent-ils de la psychiatrie ?

    Les malades se disant être EHS sont atteints d’une nouvelle pathologie encore inconnue de la plupart des médecins praticiens. Ils sont donc le plus souvent incorrectement examinés ou ce qui est plus grave, examinés avec l’arrière-pensée médicale que les CEM ne peuvent pas être mis en cause. Ce qui conduit à affirmer à tort que « les malades inventent ou simulent leur maladie ».

    En outre, le fait que les symptômes physiques soient rarement décelables à l’examen clinique et que les examens d’imagerie cérébrale classique (scanner, IRM, échographie carotidienne) soient le plus souvent normaux, alors que les symptômes cliniques fonctionnels sont au premier plan, qu’ils soient neurologiques proprement dit ou psychopathologiques (troubles cognitifs, dépression, émotivité, troubles du comportement) peut égarer en mettant sur la voie d’une affection psychiatrique. Un tel diagnostic ne résiste cependant pas à une analyse clinique sérieuse. Celui-ci devient en effet évident lorsque les malades sont longuement interrogés et examinés avant que l’affection évolue vers l’apparition de lésions anatomiques irréversibles, c'est-à-dire au cours de la phase d’état ou de la phase évolutive.

    Au début de leur affection et pendant une très longue période ces malades sont en effet lucides et conscients de leur état. Les symptômes neurologiques tels que maux de tête, acouphènes, dysesthésie, trouble de l’équilibre, même s’ils sont purement fonctionnels et fugaces (puisque déclenché en présence des sources électromagnétiques) ne peuvent être mis sur le compte d’une affection psychiatrique dont on sait que le diagnostic repose en réalité le plus souvent sur des critères d’interrogatoires eux-mêmes purement subjectifs, basés non pas seulement sur ce que disent les malades, mais aussi sur ce que pense les psychiatres qui les interrogent. L’interrogatoire approfondie et surtout l’examen neurologique des malades est donc primordial, à la recherche du moindre signe physique objectif. Qu’on réalise ici que nombre d’affections neurologiques classiques (sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique, petit mal épileptique, épilepsie temporale et même maladie d’Alzheimer) débutent le plus souvent par des symptômes purement fonctionnels, donc subjectifs, et que, faisant partie de l’examen neurologique, l’interrogatoire à la recherche des premières manifestations purement fonctionnelles et la réalisation des tests spécifiques objectifs sont fondamentaux. Il en est de même chez les malades atteints de SICEM.

    Ainsi avant d’adresser de tels malades en consultation de psychiatrie, le médecin doit-il être certain qu’il a éliminé une pathologie de type SICEM et le psychiatre lui-même lorsque lui échouent de tels malades, doit-il s’assurer de l’absence d’une telle pathologie avant de prescrire des psychotropes, anxiolytique et/ou antidépresseurs dont la lourdeur et l’actuel abus prescriptionnel, souvent hors Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ne peuvent être sous-estimées.

    Fort heureusement, c’est une telle attitude que préconisent un nombre croissant de psychiatres, qui en fait, reconnaissent que la très grande majorité des malades devenus EHS qu’on leur a adressé par mégarde ou méconnaissance de cette pathologie, ne sont en réalité pas atteints d’affection psychiatrique. Ainsi, le plus souvent, réadressent-ils ces malades à des neurologues ou spécialistes de médecine environnementale.

    Est-ce à dire pour autant que l’état de certains malades se réclamant d’électrohypersensibilité ne puisse pas évoluer au fil du temps vers une affection réellement neuro-psychiatrique ? Nous pensons qu’une telle évolution est possible. En effet, comme indiqué précédemment, en l’absence de traitement précoce et de mesures de protection, visant à soustraire l’organisme de toute source électromagnétique, le risque de toute électrohypersensibilité est d’évoluer vers un syndrome confusionnel, et même vers un état de démence précoce, s’apparentant à une maladie d’Alzheimer du sujet jeune. C’est ce qu’ont montré plusieurs études épidémiologiques en révélant que l’exposition prolongée à des CEM de basses et extrêmement basses fréquences pouvait être une cause de maladie d’Alzheimer. Et c’est ce que nous avons pu constater chez quelques malades de notre série ayant été exposés abusivement à des radio fréquences ou hyperfréquences, l’évolution s’étant faite vers une maladie d’Alzheimer, en l’absence de traitement précoce associé au sevrage électromagnétique. Ainsi, est-il possible que certains états d’électrohypersensibilité, en l’absence de traitement et de mesures préventives puissent évoluer vers de telles formes psychiatriques de l’affection, mais l’existence même de celles-ci, tout au moins dans notre série de malades traités préventivement est en réalité relativement rare.

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