Bienvenue sur le site EHS et MCS
Que vous soyez médecin ou professionnel de santé, que vous soyez malade, et/ou que vous pensiez être devenu intolérant aux champs électromagnétiques (CEM) ou aux produits chimiques, ce site vous est destiné.
C’est au nom du serment d’Hippocrate et par conséquent dans le strict respect de l’Ethique et de la Déontologie médicale que ce site a été créé. Il est consacré principalement aux malades, parce que ceux-ci se doivent d’être pris en charge et traités au mieux des connaissances médico-scientifiques et des possibilités sociales.
Note à l’attention des personnes intolérantes aux champs électromagnétiques. Pour préserver votre santé, il vous est conseillé d’imprimer et de lire sur papier le contenu de ce site. Ce site est la propriété exclusive de l’A.R.I.E.M. Son contenu sous la forme de documents écrits ne peut être diffusé dans le public sans autorisation. |
Le contenu de ce site est le résultat de plusieurs années de recherche et de prise en charge diagnostique et thérapeutique de plus de 700 malades atteints d’électrohypersensibilité, autrement dit d'hypersensibilité aux CEM (EHS), et/ou d'hypersensibilité aux produits chimiques ou « Multiple Chemical Sensitivity » (MCS) par le Pr. Dominique Belpomme et son équipe.
Cette prise en charge a commencé en 2008.
Les recherches proprement dites ont été effectuées au plan national sous le contrôle de la cellule de coordination des recherches de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anticancéreuse (ARTAC), puis depuis 2011, au plan international, au sein de l’Institut Européen de recherche sur le Cancer et l’environnement : l'European Cancer and Environment Research Institute (ECERI) qu’a fondé l’ARTAC et dont le siège social est à Bruxelles.
Les premières données rapportées dans ce site qu’il s’agisse de celles émanant de la littérature scientifique internationale ou de celles en provenance directe des travaux de l’ARTAC et/ou de l’ECERI sont toutes issues de recherches scientifiques rigoureuses s’intégrant dans ce que les anglophones appellent la « science-based medicine ». Ces données ne sauraient donc être critiquées autrement qu’au nom du principe de falsifiabilité, tel qu’il a été promu par le philosophe allemand Karl Popper et défendu en France par Jacques Monod, Prix Nobel de Médecine en 1965.
L’extrême gravité de la situation en termes de santé publique
L'ARTAC et l'ECERI sont des organismes de recherche indépendants à but non lucratif, financés principalement par des dons et legs en provenance des malades ou de leur famille, et par plusieurs mécènes qui ont compris les enjeux actuels de santé publique liés à l'utilisation excessive des CEM et à la mise sur le marché sans régulation suffisante de produits chimiques dont les effets toxiques ont été insuffisamment étudiés et considérés. On ne peut donc que souligner l'extrême gravité de la situation ainsi générée au plan de la santé publique, en raison de l’incidence croissante de nombreuses pathologies dont certaines sont entièrement nouvelles, si les différents pays dans le monde et plus particulièrement la Communauté Européenne, y compris donc l'Etat français pour ce qui est de la France, continuent à minimiser, nier ou dénier l'effet délétère sur la santé des rayonnements, qu’ils soient ionisants ou non ionisants, et donc en particulier des CEM de basses ou extrêmement basses fréquences ou de fréquences plus élevées (radiofréquences ou hyperfréquences), et de certains produits chimiques mis sur le marché sans contrôle toxicologique suffisant. Et cela même concernant les produits chimiques, malgré les progrès réalisés dans la mise en œuvre du règlement européen REACH (Registration, Evaluation, Autorisation of CHemicals) que l’Appel de Paris et en particulier le Pr Belpomme ont contribué à faire émerger et à promouvoir au plan Européen en suscitant le rassemblement et la prise de position de la communauté médico-scientifique internationale.
Vers une nouvelle médecine
Pourquoi la situation sanitaire est-elle devenue aussi critique concernant les CEM et produits chimiques ? C’est que les personnes se disant être atteintes d’EHS ou de MCS ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Car il convient de distinguer clairement au plan clinico-biologique : l’intolérance clinique et ses dysfonctionnements organiques tels que générés chez de très nombreuses personnes par ces agents, qu’il s’agisse de CEM ou de produits chimiques ; de la susceptibilité individuelle qui, d’origine génétique constitutionnelle et/ou épigénétique, acquise au contact de l’environnement, ne concernerait en réalité aujourd’hui qu’une frange encore relativement limitée de personnes ; et finalement de l’hypersensibilité que l’exposition à ces agents est capable de générer chez des personnes génétiquement susceptibles ou qui le sont devenues par des mécanismes épigénétiques, et qui de ce fait sont encore actuellement les moins nombreuses.
Ainsi doit-on considérer l’hypersensibilité telle qu’on l’observe chez les sujets se disant être électrohypersensibles ou atteints de MCS, comme révélatrice d’un problème de santé publique beaucoup plus vaste, compte tenu de l’intolérance induite par ces agents chez des personnes non nécessairement devenue hypersensibles, et de la possibilité que cette intolérance contribue à générer un certain nombre de pathologies organiques que la médecine contemporaine considère comme idiopathiques, autrement dit sans cause connue. Il est en effet concevable que de tels phénomènes d’intolérance, notamment lorsqu’ils sont associés à la genèse progressive de lésions organiques, puissent expliquer pour partie, si ce n’est en totalité, l’augmentation d’incidence de certaines pathologies médicales, qu’il s’agisse des maux de tête, céphalées ou migraines, des troubles du rythme cardiaque et de certaines myocardites, de l’asthme et autres bronchopathies obstructives, de certaines dermatoses, de certains rhumatismes chroniques (y compris l’arthrose), de certaines neuropathies dites dégénératives (dont la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques (SEP), voir même la sclérose latérale amyotrophique (SLA ou maladie de Charcot), de l’autisme chez l’enfant, de certaines maladies auto immunes et même de certains cancers ; bref d’un ensemble d’affections ou de maladies dont l’incidence est fortement croissante depuis ces dernières années, et que la médecine dite moderne considère comme sans cause connue. Ainsi tenant compte des résultats obtenus par nos propres recherches mettant en exergue le rôle causal de la pollution environnementale dans l’émergence de ces affections ou maladies, et par celles d’autres équipes dans le monde, les considérations précédentes impliquent-elles une prise en charge diagnostique et thérapeutique spécifiques des malades dans le cadre d’une nouvelle forme de pratique médicale que nous appelons médecine environnementale et que nous avons mise en œuvre pour la première fois en France grâce à l’ouverture de consultations médico-scientifiques hautement spécialisées.
Publications scientifiques
Un certain nombre des données scientifiques en provenance des travaux de recherche de l'ARTAC ont déjà été publiées. D'autres, plus nombreuses, sont en cours de publication ou le seront dans les années à venir, car publier dans un journal international à comité de lecture, autrement dit faire état d'avancées scientifiques inédites, acceptées par la communauté scientifique internationale prend du temps et nécessite des soutiens financiers importants dont ni l'ARTAC ni l'ECERI ne disposent actuellement. Néanmoins, le travail de recherche se poursuit sans relâche, d'autant plus que l'ARTAC possède une très grande expérience clinico-biologique en la matière, puisque disposant probablement de la plus grande série mondiale de patients atteints d'EHS et/ou de MCS examinés cliniquement, investigués au plan biologique et traités grâce à la découverte de différents types de traitements innovants, dans le cadre de consultations spécialisées en médecine environnementale.
La nécessité d’une indépendance scientifique
Un autre atout primordial concernant les recherches de l'ARTAC et de l’ECERI est leur totale indépendance scientifique vis-à-vis des pouvoirs administratifs et politiques quels qu’ils soient et des lobbies en provenance des opérateurs et industriels impliqués dans les technologies sans fils ou la chimie. Ce qui assure la véracité scientifique des travaux de l’ARTAC et/ou de l’ECERI est justement leur indépendance dans le choix des thématiques de recherche envisagées, leur compétence internationalement reconnue dans un domaine aussi complexe qu’est le cancer et leur liberté d'expression au plan national et international vis-à-vis du grand public, une fois les travaux scientifiques réalisés et éventuellement publiés.
Il ne s'agit pas ici de s'opposer systématiquement aux innovations technologiques de l'industrie lorsque celles-ci sont utiles et bénéfiques pour les populations, mais d’abord et avant tout au plan médical, de prendre en charges les malades victimes de ces affections ou maladies, dans des conditions médico-sociales les plus satisfaisantes possibles, et au plan de la santé publique d'instituer et de promouvoir auprès des décideurs politiques des limites sanitaires raisonnables, face aux excès économiques actuels dont on sait qu’ils sont guidés par une logique principalement, si ce n’est exclusivement, financière.
Menu
Ce site sera complété et actualisé au fur et à mesure des avancées scientifiques, et sur le plan de la pratique médicale, des améliorations diagnostiques et thérapeutiques.
Il comprend les rubriques suivantes :
Diagnostic
2) Description clinique et biologique du syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM),
3) Quelles preuves a-t-on du rôle causal des CEM dans la survenue du SICEM ?
4) Les malades se disant EHS relèvent-ils de la psychiatrie ?
5) Les critères diagnostiques du SICEM
7) Les critères diagnostiques du MCS
8) Les diagnostics différentiels
9) Les formes cliniques d’intolérance aux CEM et/ou aux produits chimiques
10) L’hypothèse des mécanismes physiopathologiques communs à l’origine de l’EHS et du MCS
11) Les formes familiales d’EHS et de MCS
12) Une forme clinique particulière de MCS : l’intolérance cutanée aux textiles synthétiques
Protection
1) Comprendre ce que sont les CEM et la pollution qui en est la conséquence,
2) Comment éviter l'électrohypersensibilité,
3) Comment se protéger quand on est devenu EHS,
4) Comprendre la pollution chimique et conseils pratiques pour s’en protéger en cas de MCS,
5) Préjudices moraux et sociétaux : que faire ?
Traitements
3) Dépose des amalgames dentaires métalliques : comment procéder et qui consulter ?
4) Intoxication par les métaux lourds : que faire ?
5) Ce que sont les allergies et intolérances alimentaires
6) Que faire en cas d'allergie et intolérance alimentaire ?
Informations
1) Aide aux malades, les Associations. Comment s’organiser pour agir de façon efficace ?
2) En cas de problèmes médico-sociaux graves, à qui s'adresser ?
3) Quelques adresses utiles pour se protéger
4) Où en est-on du point de vue de la reconnaissance de l'EHS et du MCS par l’OMS et les différents Etats-membres de l’Union Européenne ?
Recherche
1) En savoir plus sur l'ARTAC et l’ECERI,
2) Les travaux scientifiques en cours de l'ARTAC et de l’ECERI,
3) Financement des recherches : pourquoi et comment aider l’ARTAC ou l’ECERI,
Références bibliographiques